EBIOS Risk Manager CorsicaTiC obtient la certification ANSSI

Risk Manager

Corsica TiC obtient la certification ANSSI EBIOS Risk Manager : un engagement concret pour la cybersécurité insulaire

Risk Manager – Une reconnaissance officielle de l’expertise en gestion des risques numériques

Corsica TiC vient d’obtenir la certification ANSSI sur la méthode EBIOS Risk Manager, délivrée dans le cadre du programme national de formation à la gestion du risque numérique.
Cette distinction valide la capacité de l’entreprise à identifier, évaluer et traiter les risques de cybersécurité selon les standards français les plus exigeants.

La certification atteste la maîtrise complète du cycle EBIOS, depuis l’expression des besoins métiers jusqu’à la gestion des risques résiduels.
C’est une étape structurante pour Corsica TiC, qui inscrit désormais la méthodologie de l’ANSSI au cœur de ses missions d’ingénierie, d’audit et de protection des infrastructures.


Pourquoi EBIOS Risk Manager ?

EBIOS (Expression des Besoins et Identification des Objectifs de Sécurité) est la méthode française de référence en analyse des risques.
Sa dernière évolution, EBIOS Risk Manager, publiée par l’ANSSI, propose une approche pragmatique et collaborative :

  • partir des valeurs métier à protéger ;
  • identifier les événements redoutés et leurs impacts ;
  • comprendre les sources de risque et leurs objectifs visés ;
  • modéliser les scénarios opérationnels ;
  • puis définir les mesures de sécurité les plus pertinentes, en évaluant les risques résiduels.

Cette démarche s’aligne sur les normes ISO 27005 et ISO 31000, et constitue aujourd’hui le socle commun de la gestion du risque cyber en France.


Risk Manager – Un engagement fort pour le territoire corse

L’obtention de la certification ANSSI EBIOS Risk Manager renforce la légitimité de Corsica TiC comme acteur régional de confiance pour la sécurisation des systèmes d’information publics et privés.
Dans un contexte où les collectivités, les entreprises touristiques et les opérateurs de services essentiels sont de plus en plus exposés aux cybermenaces, cette certification positionne Corsica TiC comme référent local en matière de gouvernance et d’analyse du risque numérique.

Les principes EBIOS Risk Manager sont désormais appliqués dans l’ensemble des offres de Corsica TiC :

  • audit et cartographie des risques,
  • accompagnement à la conformité RGPD et NIS 2,
  • élaboration de plans de continuité d’activité (PCA/PRA),
  • mise en place de mesures techniques, organisationnelles et humaines adaptées.

Risk Manager – Une approche centrée sur la réalité du terrain

La force d’EBIOS Risk Manager réside dans sa dimension opérationnelle : elle relie la sécurité aux enjeux économiques et humains.
Chez Corsica TiC, cette méthode est utilisée non seulement pour les infrastructures complexes, mais aussi pour les environnements hybrides insulaires :
réseaux municipaux, TPE, établissements touristiques, télé-surveillance, services d’urgence ou sites isolés connectés par liaisons 4G/5G/satellite.

L’analyse du risque n’est plus un simple audit théorique, mais un outil d’aide à la décision : quels systèmes protéger en priorité, quels investissements cibler, quelles procédures activer en cas d’incident.


La certification ANSSI Risk Manager : un gage de confiance

L’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) est l’autorité française de référence en cybersécurité.
Sa certification EBIOS Risk Manager atteste que Corsica TiC :

  • applique une méthode reconnue par l’État français ;
  • évalue les menaces selon une approche basée sur les valeurs métier ;
  • maîtrise la distinction entre risque brut, risque traité et risque résiduel ;
  • et intègre les dimensions techniques, organisationnelles et humaines de la sécurité.

Cette reconnaissance consolide la position de Corsica TiC comme partenaire stratégique des acteurs publics, des entreprises et des structures touristiques souhaitant fiabiliser leur environnement numérique.


Risk Manager – Une vision durable de la cybersécurité en Corse

Corsica TiC défend une approche éthique et locale : accompagner la transformation numérique de la Corse tout en préservant sa souveraineté technique.
La cybersécurité n’y est pas perçue comme une contrainte, mais comme une condition d’autonomie et de confiance.
Grâce à la certification EBIOS Risk Manager, chaque mission intègre désormais un cadre d’analyse rationnel et auditable, garantissant la traçabilité des décisions et la priorisation des actions selon leur criticité réelle.


Risk Manager – Vers une gouvernance du risque partagée

La méthode EBIOS RM apporte une structure claire pour dialoguer entre direction, métiers et technique.
Dans les projets pilotés par Corsica TiC, ce cadre devient un véritable levier de communication :

  • les responsables métiers expriment leurs besoins de continuité ;
  • les équipes techniques traduisent ces besoins en exigences de sécurité ;
  • la direction arbitre sur la base d’une tolérance au risque objectivée.

Cette transversalité aligne la cybersécurité sur la stratégie globale, et non l’inverse.


Risk Manager – Un pas vers la maturité numérique du territoire

En obtenant la certification ANSSI EBIOS Risk Manager, Corsica TiC rejoint le cercle restreint des structures régionales capables de conduire une analyse de risque certifiée selon les référentiels nationaux.
C’est une étape décisive pour renforcer la résilience numérique du territoire corse, en apportant une expertise de proximité sur :

  • la prévention des attaques,
  • la sensibilisation des usagers,
  • la mise en œuvre de politiques de sécurité cohérentes et mesurables.

Conclusion

La certification EBIOS Risk Manager – ANSSI n’est pas un simple diplôme : c’est la reconnaissance d’une maturité méthodologique et d’un engagement durable.
Pour Corsica TiC, elle marque l’ancrage d’une stratégie claire :
protéger les acteurs insulaires avec les mêmes standards que les grandes structures nationales.

La cybersécurité n’est pas une posture technique, c’est une culture.
Et c’est cette culture que Corsica TiC s’engage à faire vivre, au quotidien, sur le territoire corse et au-delà.

Comprendre, maîtriser et certifier la gestion du risque numérique

1. La cybersécurité comme discipline de gestion

Le risque n’est plus un concept abstrait : il constitue désormais un facteur central de gouvernance et de compétitivité. Dans un monde où la dépendance au numérique est totale, chaque processus métier repose sur un socle technique vulnérable : serveurs, réseaux, applications, données et ressources humaines. L’analyse de risque en cybersécurité vise à répondre à une question simple : que peut-il arriver, avec quelles conséquences, et que met-on en place pour l’éviter ou l’assumer ?

La France a choisi d’encadrer cette démarche à travers la méthode EBIOS Risk Manager, développée sous l’égide de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information). Cette approche constitue aujourd’hui le référentiel de référence pour les administrations, les opérateurs d’importance vitale (OIV) et les entreprises cherchant une certification reconnue.

2. Origine et philosophie d’EBIOS Risk Manager

EBIOS signifie Expression des Besoins et Identification des Objectifs de Sécurité. Conçue à la fin des années 1990, la méthode a évolué en parallèle de l’informatisation massive des organisations. La version EBIOS Risk Manager (ERM) publiée en 2018 s’appuie sur deux décennies d’expérience de terrain et sur les standards internationaux ISO 27005, ISO 31000 et ISO 27001.

La philosophie de la méthode repose sur trois principes :

  1. Partir du métier, pas de la technologie : on protège d’abord ce qui a de la valeur pour l’organisation.
  2. Mettre en perspective les menaces : comprendre qui agit, pourquoi, et par quels chemins.
  3. Dialoguer entre acteurs métiers et techniques : la cybersécurité n’est pas un silo, c’est un langage commun de gouvernance.

EBIOS RM n’est donc pas qu’un outil d’audit ; c’est un cadre pour instaurer une culture de la gestion du risque numérique.

3. Les cinq étapes structurantes de la méthode

EBIOS RM est une méthode à la fois conceptuelle et opérationnelle, découpée en cinq ateliers successifs :

3.1. Atelier 1 – Le contexte et les valeurs métier

L’organisation définit les valeurs essentielles à protéger : ce qui conditionne sa mission, son image, ses revenus ou sa conformité légale.
Ces valeurs reposent sur des biens supports : systèmes d’information, équipements, locaux, ressources humaines.
L’objectif est de comprendre comment une défaillance technique peut impacter directement la continuité du métier.

3.2. Atelier 2 – Les événements redoutés

On identifie les conséquences inacceptables : perte de disponibilité, d’intégrité, de confidentialité ou de traçabilité.
Chaque événement redouté est évalué selon sa gravité, en mesurant les impacts :

  • Opérationnel (arrêt de production)
  • Financier (pertes économiques, amendes)
  • Juridique (non-conformité, RGPD)
  • Réputation (image, confiance des clients).

Cette étape permet d’établir la hiérarchie des scénarios à traiter.

3.3. Atelier 3 – Les sources de risque et les objectifs visés

On caractérise qui menace quoi : acteurs internes, partenaires, cybercriminels, États, concurrents.
Chaque source poursuit un objectif visé : voler, saboter, manipuler ou influencer.
Le croisement de ces deux notions forme les scénarios stratégiques — les grandes lignes d’attaque possibles contre l’organisation.

3.4. Atelier 4 – Les scénarios opérationnels

À partir des scénarios stratégiques, on décrit le déroulement concret d’une attaque : vecteurs techniques, actions humaines, vulnérabilités exploitées.
C’est ici qu’on évalue la vraisemblance : probabilité qu’un scénario se produise, en tenant compte du contexte, des moyens de l’adversaire et des protections existantes.
Le croisement gravité × vraisemblance donne la criticité, base de priorisation des risques.

3.5. Atelier 5 – Le traitement et le risque résiduel

Chaque risque prioritaire fait l’objet d’une mesure de sécurité : action technique, organisationnelle ou humaine visant à réduire, éliminer ou transférer le risque.
Mais aucune protection n’est absolue. Les risques résiduels correspondent à ce qui subsiste malgré les dispositifs.
La décision finale appartient au risk owner, responsable métier, qui accepte, réduit ou transfère le risque (assurance, sous-traitance, etc.).

4. Typologie des mesures de sécurité

Les mesures sont classées selon leur fonction :

  • Préventive : empêche la survenue d’un événement (pare-feu, contrôle d’accès).
  • Détective : identifie un incident (supervision, journaux, alertes).
  • Corrective : limite les conséquences (sauvegarde, plan de reprise).
  • Dissuasive : rend l’attaque coûteuse ou risquée (politique de sanction, communication).

EBIOS RM encourage une vision équilibrée : pas de sur-sécurisation, mais des choix proportionnés aux enjeux.

5. Du papier à la réalité : la mise en œuvre opérationnelle

Une bonne analyse EBIOS RM repose sur :

  • Une gouvernance claire : sponsor de direction, pilote sécurité, référents métiers.
  • Une documentation structurée : cartographie du SI, registres de données, matrices d’impact.
  • Des ateliers collaboratifs : IT, RH, juridique et communication autour d’une même table.
  • Un outil de suivi : tableur, logiciel GRC ou plateforme intégrée (Risk Manager, Pilgrim, Outpost24, etc.).

Le résultat attendu n’est pas un rapport de 200 pages, mais une vision partagée du risque et un plan d’action priorisé.

6. Le rôle de l’ANSSI et la certification

L’ANSSI est l’autorité nationale française chargée de la cybersécurité de l’État, des OIV et des entreprises stratégiques.
Elle promeut la méthode EBIOS RM comme standard national et propose, via la SecNumAcadémie, une formation gratuite en ligne.
Cette formation comprend des modules pédagogiques, des études de cas (dont la fameuse boulangerie connectée), et des QCM validants.

La certification EBIOS Risk Manager délivrée à l’issue de la formation atteste :

  • la compréhension du vocabulaire de la gestion de risque ;
  • la maîtrise des cinq ateliers ;
  • la capacité à évaluer la gravité, la vraisemblance et le risque résiduel ;
  • la connaissance des mesures de sécurité et de leur typologie.

Elle ne fait pas de toi un auditeur ISO 27005, mais un professionnel capable de structurer une démarche d’analyse de risque cohérente, communicable et exploitable.

7. Les bénéfices pour l’organisation

Mettre en œuvre EBIOS RM, c’est :

  • Donner de la lisibilité à la direction : des décisions fondées sur le risque, pas sur la peur.
  • Améliorer la conformité réglementaire (RGPD, NIS2, ISO 27001).
  • Optimiser les investissements sécurité : aligner le budget sur les enjeux réels.
  • Créer un langage commun entre métiers, IT et direction générale.
  • Favoriser une culture de résilience et de réaction coordonnée face aux crises.

EBIOS RM n’impose pas une recette ; elle fournit un cadre adaptable à tout type d’organisation, publique ou privée.

8. L’approche pédagogique du MOOC ANSSI

Le module de certification utilise la métaphore de la boulangerie connectée : un environnement familier où cohabitent numérique et activité concrète.
Chaque quiz illustre les notions de :

  • valeur métier (ex. : gestion des stocks, service client),
  • bien support (caisse, site web, serveur),
  • événement redouté (ransomware, panne, fuite de données),
  • impact, source de risque, objectif visé,
  • scénario stratégique et opérationnel,
  • vraisemblance, mesure, risque résiduel.

Cette approche immersive rend la méthode accessible : on raisonne sur un cas simple avant d’appliquer la logique à des infrastructures complexes.

9. La place d’EBIOS dans les référentiels internationaux

EBIOS RM est pleinement compatible avec :

  • ISO 27005 : gestion du risque spécifique aux SI.
  • ISO 31000 : principes généraux de management du risque.
  • ISO 27001 : système de management de la sécurité de l’information.

Elle s’intègre aussi avec les référentiels NIST SP 800-30, FAIR ou OCTAVE, et peut servir de passerelle entre l’approche française et les standards anglo-saxons.

10. Les limites et la maturité attendue

EBIOS RM n’est pas une baguette magique. Elle requiert :

  • du temps (ateliers participatifs),
  • de la maturité organisationnelle,
  • une direction impliquée,
  • et une mise à jour régulière (au moins annuelle).

Son efficacité dépend de la qualité des informations collectées et de la sincérité de l’analyse. Une organisation qui triche avec ses propres risques se condamne à les subir.

11. Après la certification : et ensuite ?

L’attestation délivrée par l’ANSSI via SecNumAcadémie constitue un premier jalon.
Les professionnels peuvent ensuite viser :

  • la certification EBIOS Risk Manager officielle délivrée par le Club EBIOS ;
  • des qualifications ISO 27005, ISO 27001 Lead Implementer / Auditor ;
  • ou l’intégration dans un plan de conformité NIS2 pour les opérateurs de services essentiels.

Ces niveaux supérieurs exigent de prouver la capacité à conduire un atelier complet et à maintenir une cartographie vivante des risques.

12. Vers une culture du risque durable

La valeur réelle d’EBIOS RM tient moins dans la documentation que dans la culture de dialogue qu’elle instaure :

  • le métier apprend à exprimer ses besoins de sécurité ;
  • le technique traduit ces besoins en exigences ;
  • la direction arbitre selon la tolérance au risque.

L’analyse devient un processus continu, alimenté par les retours d’incident et les audits de conformité.
C’est cette boucle d’amélioration permanente qui transforme la méthode en levier de gouvernance.

13. L’approche humaine : facteur déterminant

Les exercices du MOOC insistent sur le facteur humain.
Même dans un environnement équipé de pare-feux, antivirus et sauvegardes, la première faille reste souvent l’utilisateur :

  • clic sur un lien piégé,
  • mot de passe faible,
  • absence de verrouillage de session,
  • confusion entre usage pro et personnel.

EBIOS RM ne cherche pas à blâmer, mais à impliquer : chaque employé devient acteur de la sécurité, conscient des conséquences de ses actes.
C’est ce glissement culturel qui fait la différence entre conformité et résilience.

14. Le risque résiduel, indicateur de maturité

Reconnaître qu’un risque persiste, même réduit, c’est un signe de maturité.
La cybersécurité absolue n’existe pas ; il faut savoir mesurer, accepter, et surveiller.
EBIOS RM formalise cette démarche : chaque risque résiduel est tracé, assumé et réévalué régulièrement.
Ce réalisme fonde la crédibilité des politiques de sécurité modernes.

15. Une démarche collective

EBIOS RM favorise la coopération : RSSI, DSI, juristes, métiers et parfois partenaires extérieurs.
La méthode structure la conversation et fournit un cadre commun de décision.
Dans les organisations multi-sites ou les collectivités, elle permet de hiérarchiser les priorités entre entités tout en gardant une vision globale.

16. L’impact de la certification ANSSI

Obtenir la certification ANSSI sur la gestion des risques, même à travers un MOOC, constitue un gage de compréhension méthodologique.
Elle atteste que le titulaire :

  • connaît les concepts fondamentaux de la cybersécurité ;
  • sait articuler valeurs métier, menaces, impacts et mesures ;
  • peut participer à une démarche d’analyse de risque EBIOS RM réelle.

Dans un CV, cette certification positionne un professionnel comme acteur éclairé du management du risque plutôt que simple exécutant technique.
Pour les entreprises, elle est une preuve de sensibilisation et un critère de conformité pour certains marchés publics ou appels d’offres.

17. Conclusion : EBIOS, un outil de lucidité

L’analyse de risque, c’est avant tout un exercice de lucidité.
EBIOS RM, loin des discours alarmistes, apprend à mesurer la réalité : ce qu’on protège, contre qui, avec quels moyens.
La certification ANSSI ne fait pas de miracles ; elle certifie une compréhension, pas une invulnérabilité.
Mais elle marque un tournant de maturité : celui d’une cybersécurité intégrée à la stratégie globale de l’organisation.


En résumé
EBIOS Risk Manager est une méthode française, rigoureuse et pragmatique, qui permet d’identifier, de hiérarchiser et de traiter les risques liés à l’usage du numérique.
La certification ANSSI atteste la maîtrise de cette démarche : comprendre les enjeux métier, identifier les événements redoutés, évaluer la gravité, la vraisemblance et le risque résiduel, et choisir les mesures adaptées.
C’est un passeport vers une cybersécurité gouvernée, cohérente et durable — celle qui ne promet pas l’immunité, mais la résilience.

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